samedi 22 octobre 2011

Le rat de bibliothèque

Sous les églantiers
devant la bibliothèque 
un rat fait son nid

Je vais souvent à la bibliothèque.  Je crois être une grande liseuse, dans le sens que je lis beaucoup pas que je choisisse bien mes lecture.  Loin de là.  J'ai longtemps lu n'importe quoi, plus par curiosité que par désoeuvrement.  J'aime lire, c'est un moment calme et ressourçant, qui m'apaise et me stimule en même temps.  J'ai souvent envie d'en savoir plus, de passer à l'action dans une nouvelle direction, d'ouvrir l'oeil, un oeil différent sur ce qui m'entoure.  Je me suis inscrite à une bibliothèque la première fois à la petite école, c'était à la bibliothèque scolaire.  Il n'y avait qu'elle alors.  Arrivé en ville, à Courville plus précisément, toute la famille s'était inscrite à la bibliothèque municipale.  Mes parents lisaient beaucoup, les soirs d'été ils lisaient sur la galerie en pyjama dans des chaises pliantes.  En grandissant, ça me faisait un peu honte.  Pourquoi en pyjama?  Mais parce qu'on est bien en pyjama, c'est tout.  Mon père aimait les biographies et les auteurs primés.  Ma mère aime toujours les romans fleuves, ceux qui durent trois tomes de 800 pages chacun.  Une de mes soeurs à les mêmes goûts qu'elle et elles s'échangent des titres et des livres.  Je préfère les romans brefs, les auteurs Québécois surtout.  J'ai un grand bonheur chaque fois que je découvre un auteur intéressant et je passe au travers de son oeuvre.  Comme par exemple celle de Miriam Toews que j'ai abordé par son roman Les Troutman volants.  Son style est concret et enlevé comme si elle partait de la saleté et nous balayait avec la poussière pour nous amener plus loin, souvent là où il y a encore plus de poussière, mais le voyage en soulève tellement, les clichés en prennent pour leur rhume et on en redemande, j'EN redemande.  Depuis ma résolution de 2010 je note dans un carnet, j'en suis à mon deuxième, les lectures que je fais avec une petit commentaire sur ce qui m'a plut ou pas.  J'ai mis à ce livre quatre étoiles, c'est pas mal le maximum que j'ai mis jusqu'à maintenant.  J'y ai mis ce commentaire: l'histoire d'une fille déboussolée qui doit aider les enfants de sa soeur dépressive.  Leur route à travers les USA pour retrouver leur père est parsemée d'incident créer par la déroute des enfants qui refusent de vivre avec l'idée du suicide annoncé de leur mère.  Enlevant.  L'auteure est du Manitoba et de ma génération, bien que d'une famille Mennonite, elle revoie les idées de religion, de vie, de mort, de bien et de mal selon l'ouverture d'esprit qu'oblige notre époque de diversité et de communication.  Elle écrit en anglais, mais je la lis en traduction car j'aime lire en français.  Je vous recommande cette auteure, vous la trouverez à la bibliothèque, demandez au rat, il vous l'indiquera.

jeudi 29 septembre 2011

La cigale et les oies sauvages


Entendre le même jour
le cri des oies qui passent et
 le bruit d'une cigale

Je profite enfin de cette journée de pluie pour créer un nouvel haïkubédé.  J'ai cuisiné toute la journée:  osso bucco, tomates farcies et poulet rôti, ça fait longtemps que j'en avais envie.  Ce soir, je partage cette drôle d'impression, toute nouvelle pour moi, d'avoir vu passer des oies sauvages au son des cigales.  Il est normal à cette saison de voir de grands V dans  le ciel et comme toujours ce sont leurs cris qui me fait lever la tête et les suivre du regard jusqu'au bout de l'horizon.  Mais cette année est si chaude qu'il y a une nouveauté, le chant des oies sauvage est accompagné de celui des cigales.  Ça ne s'invente pas.  Cette année les cigales se sont fait entendre tardivement car le printemps à été froid et pluvieux.  Notre été chaud et humide les a ralenti un peu et alors que les feuilles commencent à rougir et que les oies descendent vers le sud, les cigales rattrapent le temps perdu et profitent de la chaleur exceptionnelle que nous avons pour la saison.  Je ne m'en plaindrai pas, mais je me demande parfois jusqu'où va aller le réchauffement de la planète et quelles bizarrerie cela va nous apporter encore.  C'est une histoire à suivre.

mardi 16 août 2011

Petite culotte noire

Petite culotte noire
et camisole assortie
-yoga matinal

Rien de tel pour bien se réveiller le matin qu'une petite séance de yoga à son rythme.  Un peu de musique douce pour étouffer le bruit des voitures et les ronflements de mon ours qui préfère le Yogi au yoga.  J'aime bouger, même si le yoga est le plus statique des exercices, il me permet de me sentir vivante, de ressentir mon corps autrement que debout ou assis.  J'ai du mal à rester tranquille, même si je vieillis.  Je serai une vieille dame indigne, mais pour l'instant je me tiens en forme.  Je n'aime pas trop ce que mon ventre est devenu.  La ménopause me guette et ce n'est pas en restant les bras croisés que je vais l'attendre, mais plutôt de pied ferme et les poings sur les hanches.  J'avoue que j'ai hâte.  Après deux maternités, je crois que cette partie de mon corps à bien jouer son rôle et peu prendre sa retraite. 
Je voudrais consacrer tout mon temps à la création, mais il faut bien manger.  Alors je me cherche un travail à temps partiel qui me permettra de bouger et de rencontrer des gens dans une ambiance sympathique.  Comme j'ai déjà été serveuse et que j'aimais ça, je retourne à mes anciennes amours et je cherche un restaurant sympathique autour de chez moi pour pouvoir me rendre à ce travail à pied ou à bicyclette.  J'ai déjà distribué quelques cv et la réponse est plus positive que je ne le croyais.  Mes cheveux gris n'ont pas l'air d'être un obstacle dans ce milieu.  Je suis une bonne serveuse parce que j'aime les gens, la bouffe et que j'adore rendre service.  Je comprends que certaine personne ont des besoins particuliers et je me fais un plaisir d'y répondre.  Je suis d'un naturel enjoué, généreux même, mais il ne faut pas pousser.  Je suis beaucoup moins bonasse qu'avant.  Je me suis soignée, surtout en choisissant mieux mes amies et mon entourage.  Bien sur, ce que je veux vraiment c'est faire de l'illustration, de l'aquarelle.  Je me garde du temps pour en faire car je consacre de plus en plus de temps pour chercher des clients.  Le marché de l'illustration est vaste mais frileux.  Les clients potentiels gardent leurs illustrateurs longtemps, car c'est souvent une histoire d'amour ou de profonde amitié qui les relie.  J'ai des projets, de livres, de vitrines, de site web.  Il me faut être patiente car ces projets avancent doucement comme la marée, quelquefois même en se retirant.  Mais d'autres apparaissent, ainsi va la vie.  Le retour au travail après les vacances d'été me réjouie.  Je vais pouvoir aller rencontrer mes clients et leur montrer ce sur quoi je travail depuis un an.  J'ai bien hâte que ça bouge un peu.

dimanche 17 juillet 2011

La baignade

Le défi du jour
plonger dans l'eau du fleuve
au Quai Jacques Cartier

Il est des folies qu'on ne regrette pas.  Se baigner dans le fleuve en est sûrement une, vue le petit nombre d'adepte.  L'eau y est pourtant propice aux bains presque partout et la température est confortable autour de Montréal, alors je me demande pourquoi nous étions si peu, une trentaine de courageux (ou de fous).  Je me suis joint à ce groupe qui revendique des endroits de baignade dans l'eau du St-Laurent de plus en plus de qualité: le comité citoyen  Montréal baignade.  Les efforts que nous faisons tous depuis plusieurs décennies afin de protéger la qualité de nos cours d'eau se doivent d'être soulignés. Je m'étais inscrite à cet évènement il y a plusieurs semaines et c'est vendredi dernier qu'il a eut lieu à 8 heures du matin.sous un ciel tout bleu.  J'ai tellement apprécié que je suis sortie de l'eau la dernière.  J'aimerais remettre ça tout les jours.  Vivement que l'on rende les rives accessibles aux citoyens.  Les chaleurs humides que nous connaissons en ce moment seraient plus supportables.  Quand j'étais enfant nous nous baignions sans contraintes, sauf qu'il fallait attendre deux heures après les repas.  Dans les années 80, j'ai déjà eut de drôles de boutons après une journée de planche à voile à Lachine.  L'eau n'était pas très reluisante, elle avait alors une étrange odeur entre la poubelle et le marécage.  Mais maintenant, le fleuve sent à nouveau le fleuve.  Il n'est pas transparent et il ne le sera jamais, il charrie trop d'alluvions et ces fonds sont souvent vaseux.  Mais la surface est claire et on s'y sent bien.  Cela vaut bien tout les Spa hors de prix qui s'installe un peu partout.  L'année prochaine, joignez-vous à moi si le coeur vous en dit. 

jeudi 23 juin 2011

Le Festival Folk

Le long du canal
à la Brasserie McAuslan
le Festival Folk
Mon chum, dimanche dernier m'a amené faire un tour de vélo le long du canal Lachine.  J'adore ce coin de Montréal, surtout pour faire du vélo.  Son but était de se rendre à un tout petit festival anglophone de musique folk organisé par la brasserie McAuslan.  Pour 10$ nous avons écouter deux groupes dont un très coloré le Sheesham and Lotus qui utilise un haut parleur rétro et d'autres objets anciens et portent des costumes sympathiques.  Un joueur de tuba, un violoniste qui chante aussi et un joueur de banjo, d'harmonica et chanteur également.  C'était excellent et même dansant.  Mais avant nous avons écouté Marc Bérubé and the Patriotic Few., des jeunes gens talentueux dont une violoncelliste, une bassiste, un drummer et le chanteur pianiste, guitariste.  Leur quatre voix s'harmonisent d'une très belle façon et ce fut une véritable découverte et un grand plaisir de les entendre.  Les textes et les mélodies sont accrocheurs et nous allons sûrement entendre parler d'eux.  L'endroit est un petit coin de paradis, la température était idéal, des arbres nombreux et le canal tout près assuraient un peu de fraîcheur, la bière y est toujours excellente et même les hamburgers étaient bons.  Bref, une belle après-midi et une très belle soirée.  Nous avons eut un peu froid en rentrant, heureusement en vélo on se réchauffe vite.  Vous pouvez être certain que l'année prochaine, s'il fait aussi beau, je vais y retourner.  Mais ne le dite pas à tous le monde, car j'aime les petites fêtes, surtout après les Francofolies  et avant le Festival de Jazz, ça fait du bien de se reposer tranquille en écoutant de la bonne musique dans un endroit pas trop bondé.

mercredi 8 juin 2011

Les vieilles dames

Chaleur accablante
deux vieilles dames marchent dans la rue
en tâtant leurs pouls

Les grandes chaleurs humides ne sont agréables pour personne.  Les jeunes comme les vieux, mais se sont toujours les mêmes qui souffrent le plus: les malades, les bébés et les personnes âgées.  Aujourd'hui, Montréal ressemblait à Paris, chaleur humide et ciel gris-brun, pollution oblige.  Je me suis réfugiée à la bibliothèque du coin et c'est en m'y rendant que j'ai croisé ces deux vieilles dames.  Je ne sais pas pourquoi j'ai pensé qu'elles avaient été infirmières, sûrement à cause de la sûreté de leurs gestes en se tâtant la jugulaire pour tester leurs rythmes cardiaques.  Une connivence les unissait bien qu'elles eussent des apparences physiques très différentes.  Bras dessus, bras dessous elles ont repris leur route sans un mot mais avec un léger sourire, certaines que tout allait bien.  En les croisant je leur ais souri en retour bien que je sache très bien que leurs sourires ne m'étaient pas adressée personnellement.  Leur amitié était si touchante que je me suis demandée si j'aurai encore des amies rendue à leur âge.  J'espère m'y rendre, ce serait déjà bien beau, mais en compagnie d'une amie sûre, ou d'un compagnon solide ce doit plus agréable de vieillir.

jeudi 26 mai 2011

La demoiselle

Demoiselle sans gêne
qui se pose sans permission
sur mon aquarelle

C'était hier, il faisait beau et chaud.  L'apparition de la première libellule est toujours une joie.  La libellule est le symbole du haïkiste pour les japonais.  La différence entre les libellules et les demoiselles n'est pas claire pour moi, je les aime bien toutes les deux.  Elles sont toutes curieuses et gracieuses, comme moi elles aiment l'eau et les jardins touffus.  Je suis certaine qu'elles dessinent des formes géantes dans le ciel juste pour la beauté de la chose: des artistes aussi, j'en suis persuadée.  Aujourd'hui, il pleut, il y a même des orages de grêles dans les Cantons de l'est.  Il fait si gris que les lumières sont toutes allumées.  Alors qu'hier le linge séchait dehors et que je dessinais tranquillement à l'ombre, une demoiselle m'est passée sous le nez.  Je crois que c'est plus pour cette raison que je l'ai trouvé sans gêne.  Je me demande souvent comment les bestioles nous perçoivent.  Sommes-nous des monstres, ou plus comme des immenses structures mouvantes un peu stupides qu'il leurs faut éviter?  Pour moi les libellules et les demoiselles sont des artistes du vol et je m'arrête toujours pour les regarder.  Quand enfin elles se posent je peux alors les dessiner.  Merci mademoiselle de vous être posée si près.  Revenez quand vous voulez, dès que le temps le permettra, je serai encore là, sur la table de la galerie à dessiner ce que je ne peut survoler.

dimanche 15 mai 2011

Dessiner des chevaux

Longue journée de pluie
dessiner plein de chevaux
pour tromper l'ennui
Nous avons un bien triste printemps.  Ce n'est pas nouveau me direz-vous.  La pluie qui s'est invitée depuis deux jours n'a pas que des inconvénients.  Bien sur elle fait remonter le niveau des rivières qui ont déjà quittée leurs lits.  Mon chum lui, y est retourné, au lit.  Il a travaillé tard durant toute la semaine et il profite de cette journée grise et tranquille pour récupérer un peu de sommeil.  Je n'ai pas son talent de marmotte et après avoir récupérer le ménage que je remettais sans arrêt, après avoir dessiner un guitariste que mon chum animera en flash dans le courant de la semaine, après avoir fait le repassage et écrit à ma mère, mon vieil oncle en France, après avoir confectionné un porte-monnaie à partir d'un carton de lait de soya, je me suis amusé à dessiner des chevaux au pinceau chinois.  J'en ais fait une douzaine, plus ceux de cette bande dessinée.  Je n'ai pas particulièrement de talent pour l'ennui, je peux dire une seule chose de l'ennui c'est que ça me rend créative.  Je ne supporte pas de rester à ne rien faire, je lis, je brode, je tourne en rond, j'en fais une danse, mais je fais quelque chose.  J'ai pourtant un roman à terminer mais depuis quelques semaines je ne l'ai pas avancé du tout.  Ça fait au moins deux ans que je suis dessus, alors il peut bien attendre encore un peu.  Je ne m'ennuie pas encore assez pour être à court d'idées. J'ai donc décidé de créer un nouveau haïkubédé et j'avais d'abord envie de dessiner des chevaux.  J'en ai profité pour dessiner mon coin d'atelier,  Dorénavant vous saurez de quoi à l'air mon coin de travail. Maintenant, je vais préparer le souper.

jeudi 5 mai 2011

La fête des mères

Plusieurs jours de pluie
toutes ces rivières qui débordent
pour la fête des mères

Si comme moi vous avez eut la chance d'avoir une mère douce et généreuse vous allez sûrement lui offrir quelque chose de spécial pour la fête des mères.  Habituellement je vais la voir quand je n'y suis pas allée pour Pâques, mais cette année nous étions tous avec elle dans une cabane à sucre dans le coin de Québec.  Je peux l'écrire ici, je lui ai fait parvenir des fleurs.  Elle a fait débrancher son lien avec internet hier pour des raisons de budget, alors elle n'en saura rien.  Ma mère souffre d'insécurité financière, comme en souffre souvent les gens qui ont déjà vécus avec absolument rien.  Quatrième enfant d'une famille de douze, elle n'a eut pour tout jouet qu'une seule poupée que sa mère lui avait faite et qu'elle partageait avec ses sept soeurs.  En grandissant elle était celle qui cuisinait bien et elle a été rapidement mise au fourneau.  Elle nous a toujours gâtés de ses petits plats, ses tartes surtout sont dotées d'une croûte semi feuilletée qui nous ravis.  Son doigté s'est perdu, car ni mes soeurs ni moi n'y arrivons comme elle. Parce qu'elle a du quitter l'école très tôt, elle y est retournée lorsque nous avons toutes eut terminé nos études secondaires.  Elle a même parfois eut les mêmes professeurs que nous et devait en plus affronter la comparaison.  Elle est ensuite devenue commis dans une bibliothèque, emploi qu'elle a gardé jusqu'à sa retraite mais dans différents endroits, de Neufchâtel jusqu'à l'Institut Canadien.  Elle réside maintenant dans un complexe résidentiel pour personnes âgées avec son amoureux.  ((Mon père est décédé il y a 27 ans déjà.)  Le gouvernement leur ayant annoncé qu'ils auraient moins de revenu que prévu, il vont sans doute devoir déménager.  Ma mère aimerais continuer de profiter de cet endroit luxueux et nous allons essayer de l'aider.  Elle va commencer par prendre un logement plus petit au même endroit et oublier le stationnement intérieur pour l'année prochaine.  Elle va avoir soixante-quinze ans cette année et elle vient de repasser des examens pour garder son permis de conduire avec succès.  Elle est de nature craintive et elle n'a appris à conduire qu'à quarante ans, un peu avant la mort de mon père, mais c'est une réalisation dont elle est fière avec raison.  Pour l'anniversaire de ses soixante-dix ans j'avais écrit quelques haïkus à partir de photos d'elle.  Je vais les ajouter à mon facebook pour que ma famille et mes amis puissent en profiter.  Pour vous, voici les haïkus qui les accompagnaient:

Maman depuis peu
le sourire est fatigué
mais les yeux brillants

Trois adolescentes
et un retour aux études
c'est ça le courage

Cheveux de caniche
elle n'aboie pas ni ne mord
mais s'inquiète pour nous

Enfin l'âge d'or
la carte de crédit aussi
et Nice ans Easy


  Ça se voulait humoristique bien sur, les photos étaient assez drôle également surtout celle avec la permanente un peu trop bouclée.  Je voudrais continuer cette série et avoir d'elle une photo à chaque étape de sa vie ou du moins une pour chaque décennie.  Je m'y mets.

samedi 30 avril 2011

Les jonquilles d'avril

Dernier jour d'avril
les jonquilles ont décidé
de sortir enfin

Il fait beau à nouveau,  C'est bon d'ouvrir les fenêtres de la maison.  Je vais en profiter pour faire sécher du linge dehors.  Bien que ma rue soit passante, elle sent bon le printemps.    Je vais également aller faire un tour de vélo, ça fait bien deux semaines qu'il attend dans la cour que j'ai le courage de sortir.  Mais la pluie me retenait à l'intérieur.  Les fleurs en profitent pour reprendre le retard qu'elles ont accumulée.  Je n'ai vue que des jonquilles, mais je sais que dans ma ballade je verrai bien plus: des bourgeons un peu partout, des tulipes sûrement, des jacinthes qui sentent si bon et peut-être des surprises.  Le soleil m'appelle et je l'entend qui s'impatiente.  J'y vais.

mercredi 20 avril 2011

Les lapins énergiques

Décor pour enfants
où des lapins énergiques
assurent la relève

Aujourd'hui je dessinais des lapins pour Pâques qui approche.  J'en avait déjà plusieurs quand je me suis souvenue d'un malaise suivit d'un bon rire qu'un jour ils avaient provoqués.  C'était il y a quelques années, une installation de style mini ferme avec de petits animaux était présentée spécialement pour les enfants.  Il y avait un décor de fleurs comme on en voit dans les centres d'achats avant les fêtes de Pâques.  Dans de la paille on pouvait voir et même toucher des lapins, des poussins, de petits canards, des oisons et même des agneaux.  Dans le groupe de lapins présents il y avait un mâle assez actif, mais qui travaillait si vite qu'il fallait l'avoir repéré.  Une seconde avec une et il passait à la suivante.  Tout ceci devant les yeux des enfants qui ne voyaient absolument rien.  J'ai fait remarquer à l'amie qui m'accompagnait le manège de ce lapin énergizer.  Nous nous sommes ensuite éloigner en riant car nous avions quelques blagues adultes à échanger sur le sujet.  Je ne me souviens plus exactement ce que nous avions dit mais je l'imagine facilement.  Bref, maintenant, quand je vois des lapins je les trouve toujours aussi mignons, doux et je sais aussi qu'ils n'ont aucune pudeur.

vendredi 15 avril 2011

La corde à linge

Soleil printanier
le bruit de la corde à linge
attire deux goélands


Le bruit que font mes vieilles poulies rouillées ressemble étrangement à celui que font les goélands.  Je n'avais jamais remarqué avant.  Comme le temps est plus doux sur Montréal, j'ai décidé de faire sécher un brassé de linge sur la corde. La première fois de l'année c'est toujours une fête.  J'ai d'abord lavée la corde et déjà deux goélands se sont approchés.  En étendant le linge, ils étaient carrément en désaccord avec ma poulie.  Ils lui ont dit leurs façons de pensée. Quand les poulies se sont tues, les goélands sont partis, mais je sais qu’ils vont revenir car je ne pourrais jamais huiler la poulie du fond.  J'habite au deuxième étage et le poteau est bien trop haut.  Elles reprendront leur conversation au  prochain lavage. J'ai bien hâte d'entendre ça.


vendredi 1 avril 2011

La cabane à sucre

La cabane à sucre
après un repas copieux
ballade en traîneau

Ça faisait je ne sais plus combien d'année que nous étions allés à la cabane à sucre.   Nous avons profité du temps doux annoncé pour réserver à l'érablière au Toit Rouge avec des amis de différents horizons.  Tous se sont régalés car tout était bon, succulent même, sauf peut-être la soupe aux pois qui était un peu fade.  Pour digérer le repas nous sommes allés marcher dans le bois, mais comme il y avait encore beaucoup de neige et que le temps était doux, nous nous enfoncions jusqu'aux genoux.  Les jeunes se sont lancé des balles de neige pendant que mon chum photographiait les chevaux et que je dessinais un rapide croquis de la cabane.  Nous n'avons pas marché très loin, il y avait trop de bouette.  Nous nous sommes décidés à prendre le traîneau comme tout de monde.  Les chevaux étaient magnifiques.  De race Canadienne, ils transpiraient comme des bêtes et fumaient comme des cheminées.  Un grand bol d'air frais, ça fait toujours du bien.  J'ai raconté à ma fille que lors de sa toute première visite de cabane à sucre, alors qu'elle n'avait que deux ans, nous étions sorties avec son groupe de la garderie.  Elle avait voulu goûter l'eau d'érable à même la chaudière et elle s'était donné une douche complète.  Son habit était tellement trempé que nous l'avions mis à sécher près du feu qui brûlait sous l'évaporateur.  Il avait vite séché car il y faisait une chaleur digne de l'enfer.  Elle avait été surprise par la couche de glace qui se forme souvent sur le dessus du seau.  Lorsque la glace avait décidé de glisser, entraînant l'eau derrière elle, elle n'avait pas réussi à arrêter sa course,   Bim!  Un gros glaçon sur le menton.  Splouch! une douche sur le bedon.  Je dois bien avoir une photo de cela quelque part.  C'est sur, se sont les enfants qui profitent le plus d'une sortie à la cabane, mais je crois qu'une fois rendue, nous redevenons tous des enfants.



samedi 19 mars 2011

La St-Patrick

 Je sais que le mois de mars va me sembler plus long que les autres.  C'est comme ça chaque année et c'est toujours comme ça quand on attend quelque chose.  J'ai beau aimer l'hiver, je ne peux m'empêcher d'attendre le printemps.  Pourtant c'est loin d'être ma saison préférée. Je crois que c'est surtout le changement que j'aime.  Les premiers jours plus doux on fait apparaître toutes les saloperies jetées durant l'hiver.  Il y a encore plus de chien ici que dans mon ancien quartier, c'est vous dire combien je dois regarder où je mets les pieds.  J'aime la fête de la St-Patrick parce qu'elle coupe le mois en deux.  Cette année, même si la St-Patrick était un jeudi, c'est un des avantages d'être pigiste,  mon amoureux et moi sommes sorties prendre une bonne Guinness au Ste-Élizabeth.  Bon, en fait, on en a pris deux, mais il ne m'en faut pas plus pour me saouler.  J'ai trouvé l'ambiance sympathique dans ce bar, même si les clients sont pas mal plus jeunes.  Ils étaient colorés et joyeux, sans excès ni agressivité.  Nous sommes rentrés à pied, en passant par des petites rues, d'où l'impression de zig-zag,  Enfin, vous comprenez.  Je n'ai rien d'Irlandais, peut-être du côté de ma mère qui m'a donné des points de rousseur sur le nez. Je ne parle pas leur langue mais je sais apprécier leurs bières et leurs whisky, leurs musiques et leurs danses également.  Dimanche se sera la parade de la St-Patrick.  J'aime bien cette parade qui me permet d'entendre des reels et de voir plus de gigueurs en une journée que durant toute une année.  Ça me permet de pratiquer quelques pas, comme ceux de la valse Clug,  sur le bord du parcours pour ne pas les oublier.  J'ai si peu l'occasion de le faire, il faut en profiter quand ça passe.

lundi 14 mars 2011

Soirée de Gala


Soirée de gala
nous célébrons Incendies
quand le Japon tremble


Ce fut une fin de semaine intense en émotions.  Des liens particuliers m'unissent au Japon.  Je m'intéresse depuis longtemps à leur culture et elle m'inspire beaucoup.  Le chaos qui y règne depuis les derniers jours m'attriste, bien que je n'y connaisse personne en particulier.  Samedi matin au Festival de la poésie Zen j'avais des amies qui y lisaient leurs tankas.  Certaines d'entre elles sont déjà allées au Japon: Jannick et Micheline qui était particulièrement émue lors de sa lecture.  Elle a une amie là-bas qui l'a hébergée et dont elle est sans nouvelles.  Bien sur la journée à été dédiée aux gens touchés par le séisme et le tsunami qui a suivi.  Des jours difficiles vont se succéder pour les habitants du nord-est du Japon et il va leur falloir du courage.  
Après les lectures, j'ai foncé jusqu'à la Place du Canada pour y rejoindre ma sœur et marcher avec elle et des milliers d’autres en protestation contre le prochain budget provincial.  Un peu de solidarité avec les plus pauvres, dont finalement je fais partie, ça donne du cœur au ventre.
Dimanche soir, pour distraire mes pensées trop sombres, je me suis assise devant la télévision afin d'assister au Gala des Jutras.  Une belle soirée, en fait.  J'ai trouvé les animateurs excellents, sympathiques et drôles.  La musique parfaite, le visuel technique de qualité, présent avec efficacité et créativité.  J'ai adoré ma soirée.  Comme ce sont les Nouvelles qui ont suivies cette émission, je me suis vue replongée dans la réalité brutalement.  Je partage les craintes de tous au sujet des centrales nucléaires qui menacent du pire dans ce Japon secoué par des secousses qui ne sont peut-être pas encore terminées. 
Les émotions sont porteuses de création.  Si Denis Villeneuve n'avait pas été touché par l'histoire particulièrement exceptionnelle d'une femme, il n'aurait certainement pas mis toute son énergie durant toutes ces années pour en faire un film. Il y a des coïncidences troublantes: j'ai appris en lisant sur lui qu'il est originaire de Gentilly, le seul endroit au Québec où il y a une centrale nucléaire. Mon père a travaillé à la construction de cette centrale, j'ai donc habité le secteur quelque temps également. J'espère qu'un jour il fera un film sur la folie du nucléaire.   Je ne suis pas réalisatrice, je préfère dessiner.  Les haïkus en bédé  me permettent d'exprimer rapidement ce qui me touche.  Ça ne me prend que quelques heures à réaliser et cela me permet d'évacuer un sentiment qui autrement, pèserait trop lourd.

samedi 5 mars 2011

La fête costumée


Ouvrir des valises
à la recherche d’un costume
pour une fête gitane


C'est une fête d'anniversaire, celle d'une danseuse de Biodanza,   L'ambiance y est toujours agréable et la musique immensément dansante.  Cette année c'est une fête gitane.  J'ai réussi à retrouver un ancien costume, malheureusement il est trop petit maintenant.  Je vais sans doute le prêter à une amie. Je me suis trouvé une chemise Indienne et un châle avec des franges. Je crois que je vais également apporter mon tambourin.  Pour une fois je vais danser avec plein de gens agréables et qui aiment danser.  Ça se passe dans un vaste loft dans Mile-End.  La musique n'est jamais trop forte et c'est exactement mon genre, musique du monde avec des standards de québécois.  Il y aura des gens que je n'ais pas vue depuis un an, c'est sur.  J'ai hâte.  Je suis déjà prête et il n'est que 15h, la fête est à 19h30.  Je vais encore être la première arrivée.  Je ferais comme d'habitude, je donnerais un coup de main pour installer la place.

vendredi 25 février 2011



Nous étions au Festival Montréal en lumières sur les quais du Vieux Port vendredi dernier et nous y serons ce soir aussi.  Tricot Machine va nous donner un spectacle sur la scène extérieur dans la brume qui règne aujourd'hui. La semaine dernière c'était Laurrain Klassen qui nous avait fait danser sur sa musique d'Afrique du Sud.  Elle a une voix extraordinaire qui réchauffait la place.  J'aime les spectacle extérieur, été comme hiver.  La nuit en ville avec plein de lumières qui brillent c'est beaucoup plus jolie et bien moins inquiétant.  Je crois que je vais mettre mon chapeau de loup car il ne fait pas si chaud et sur les quais c'est souvent humide et venteux.  Ils servent un excellent porto chaud avec des épices.  Je vous donne rendez-vous devant le bar à porto si vous voulez vous joindre à nous, en toute amitié.

mercredi 16 février 2011

Descendre l'escalier

La vie en ville est pleine d'embûches.  Il y a beaucoup de gens pour rire de nous lorsqu'on glisse et tombe sur le cul.  Mais il y a aussi des gens pour vous secourir.  Cette fois-ci, personne autour, mais dans un camion stationné juste de l'autre côté de la rue un chauffeur qui me regardait avec des gros yeux.étonnés.  Mon escalier est super glissant et bien que je l'ai signalé au propriétaire il n'a rien trouvé de mieux que de me donner du sel pour le répandre.  Je crois que je vais proposer au propriétaire de repeindre l'escalier avec du sable dans la peinture au printemps qui vient, car c'est la troisième fois que je tombe.  Heureusement, je sais tomber.  J'ai fait du aïkido il y a bien longtemps et j'ai appris à me laisser aller.  De pus, je sais depuis toute petite que le ridicule ne tue pas.  Le camionneur à détourné la tête dès qu'il a vue que je n'avais rien et que je me relevais en m'époussetant.  Je n'ai pas pu voir s'il riait sous cape, mais je suis certaine que oui.  En tous cas, c'est ce que j'aurais fait à sa place.  Moi, je me demandais plutôt si j'allais avoir un bleu sur la fesse et combien de fois encore j'allais tomber cet hiver.  Comme je m'en allais chercher des oeufs, je me suis dit que je devrais faire bien attention en remontant.

mercredi 9 février 2011

La neige sale

En ville l'hiver est moins beau c'est sur, mais il est plus facile aussi.  La proximité des épiceries, de la piscine, des cinémas et autres distractions permettent de trouver le temps moins long.  Malgré le fait qu'il y ait de la neige et que normalement tout les bruits sont assourdis, à cause des camions de neiges, des souffleuses et des grattes, le bruit est incessant.  Sans compter les remorqueuses qui dégagent les voitures mal stationnées, les camions de pompiers qui s'alarment pour un rien; c'est que c'est vite pris un feu en ville et un quartier construit tout en bois ça flambe rapidement et laisse des centaines de gens dans la rue.  Tous ces bruits font que je suis souvent à la fenêtre pour observer toute cette agitation et à la fin c'est toujours la neige qui attire mon attention.

dimanche 30 janvier 2011

Les camions

C'est beau et calme quand il neige, surtout les dimanches.  Je m'habitue tranquillement à mon nouveau quartier mais j'ai du mal encore avec le bruit.  Devant mon logement se trouve un entrepôt de fruits et légumes qui accueille du lundi au samedi, de 7 heures du matin à 2 heures de l'après-midi de nombreux camions réfrigérés et qui doivent laisser tourner leurs moteurs pour conserver le froid.  L'été c'est la pollution au CO2 qui est la pire.  Nous avions résolue le problème en condamnant la fenêtre avec un appareil de climatisation, celui-ci filtrant l'air du dehors avant de le refroidir et de le pousser dans la pièce.  L'entrepôt est à vendre et j'ai bien hâte qu'il ferme.  Les camionneurs ne perdront pas leur emploi, on aura toujours besoin de manger.  Ils iront au marché central où ailleurs, loin des résidents.  Des condos sont prévus de chaque côté de cette entreprise et une première phase est déjà terminée.  Les pauvres doivent sûrement subir les vibrations causées par les camions en plus car ils sont très près.    Au moins quand il neige, l'endroit est propre et blanc; mais surtout il est silencieux aujourd'hui car c'est dimanche.

vendredi 28 janvier 2011

La neige éblouissante


Certains jours de janvier, bien qu'il fasse soleil, il fait un froid terrible.  C'était le cas dans ce haïkubédé.  Je m'étais levée tard, c'était dimanche.  J'avais ouvert les rideaux et vue que le thermomètre indiquait -20 degré celsius.  Tout était calme dehors, pas un son, pas un chat, ni un oiseau d'ailleurs.  Mon chum dormait encore, alors j'ai refermé les rideaux et suis retournée dormir.  Je nous ferai un brunch de croissants aux oeufs brouillés avec des litres de café chaud quand nous aurons faim et que nous serons prêts à nous lever.  Tant pis pour ce si beau soleil et cette neige étincelante.  J'ai su plus tard qu'il avait fait -50 en Abitibi ce matin-la.  Aux nouvelles on a montré une belle patinoire vide, celle que je fréquente habituellement derrière la fabrique de cigarette McDonald Tobacco devait l'être également.  Nous ne sommes que quelques uns en temps normal et comme il n'y a pas de cabane pour se chausser, les bottes auraient gelées sur le banc de neige.  Vite, retournez vous coucher, si vous le pouvez vous aussi ces jours de froid intense.

mercredi 12 janvier 2011

La piscine

 Quelquefois le sort s'acharne, mon chum ayant décidé de m'accompagner à la piscine afin de se mettre en meilleure forme n'a pas eut de chance.  Lundi la piscine était fermée, mardi j'y suis allée seule car il avait un rendez-vous, aujourd'hui, pas de chance, refermeture de la piscine.  Pour bouger un peu nous sommes allés patiner sur une glace extérieure près de chez nous juste avant le souper.  Il n'y avait personne et nous avons échangé la rondelle sur une patinoire impeccable.  Je commence à mieux manipuler la puck, mais les lancer frappés réveillent une vieille tendinite au bras gauche.  J'y vais mollo.  Nous allons retourner demain à la piscine et nous verrons bien si le sort tourne.

jeudi 6 janvier 2011

Premier de l'an

Je souhaite à tous une bonne et heureuse année. 
J'ai commencé l'année dans le brouillard des Bois-Francs.  L'oncle de mon amoureux est décédé l'avant-veille dans un accident de la route.  C'est dire si l'ambiance était triste, pas de folie, de gigue ni de feux d'artifices.  Seulement la télévision pour distraire les pensées et un petit lunch avant d'aller se coucher.  Pour moi c'est assez inhabituel, car j'adore aller danser,  mais j'ai apprécié le calme, propice à la réflexion, de ces journées un peu moroses.  Nous avons pris de longues marches dans la campagne,  dont une randonnée en raquettes le long de la Nicolet.  Nous avons photographié des arbres magnifiques dans le brouillard et l'église de Notre-Dame de Ham qui me servira de modèle pour une carte de Noël, l'année prochaine sûrement.  La mère de mon amoureux était très ébranlée par la perte de son frère et je ne sais pas comment je réagirais si je perdais une de mes soeurs prématurément.  Mes frangines me sont chères et je trouve que je ne les vois pas assez souvent.  J'ai quitté ma ville natale il y a trente ans et cette situation est de ma faute car c'est moi qui me suis éloignée.  Je ne me sauvais pas, j'allais vers l'amour et si je reste c'est que j'ais un autre amour ici.  Je ne sais pas si l'amour déplace vraiment des montagnes mais je sais très bien qu'il déplace les femmes.  Je ne sais pas non plus si je reviendrai vivre près de mes soeurs un jour, mais je sais que j'aimerais bien vivre à la campagne.  Avec un excellent service internet, on s'entend la dessus.  Ce début d'année m'a permis de prendre conscience, encore une fois, du côté éphémère de chaque chose.  Alors j'appelle plus souvent mes soeurs au téléphones, ma mère aussi, ma fille surtout, mon fils vient souper chaque semaine et j'entends bien continuer ainsi le plus longtemps possible.  Alors pour rester dans les voeux du nouvel an, je vous souhaite aussi de rester proche de votre famille, même si dans le lot certain sont moins agréables, rester près d'eux.  Je vous assure que ça tient chaud.