samedi 30 avril 2011

Les jonquilles d'avril

Dernier jour d'avril
les jonquilles ont décidé
de sortir enfin

Il fait beau à nouveau,  C'est bon d'ouvrir les fenêtres de la maison.  Je vais en profiter pour faire sécher du linge dehors.  Bien que ma rue soit passante, elle sent bon le printemps.    Je vais également aller faire un tour de vélo, ça fait bien deux semaines qu'il attend dans la cour que j'ai le courage de sortir.  Mais la pluie me retenait à l'intérieur.  Les fleurs en profitent pour reprendre le retard qu'elles ont accumulée.  Je n'ai vue que des jonquilles, mais je sais que dans ma ballade je verrai bien plus: des bourgeons un peu partout, des tulipes sûrement, des jacinthes qui sentent si bon et peut-être des surprises.  Le soleil m'appelle et je l'entend qui s'impatiente.  J'y vais.

mercredi 20 avril 2011

Les lapins énergiques

Décor pour enfants
où des lapins énergiques
assurent la relève

Aujourd'hui je dessinais des lapins pour Pâques qui approche.  J'en avait déjà plusieurs quand je me suis souvenue d'un malaise suivit d'un bon rire qu'un jour ils avaient provoqués.  C'était il y a quelques années, une installation de style mini ferme avec de petits animaux était présentée spécialement pour les enfants.  Il y avait un décor de fleurs comme on en voit dans les centres d'achats avant les fêtes de Pâques.  Dans de la paille on pouvait voir et même toucher des lapins, des poussins, de petits canards, des oisons et même des agneaux.  Dans le groupe de lapins présents il y avait un mâle assez actif, mais qui travaillait si vite qu'il fallait l'avoir repéré.  Une seconde avec une et il passait à la suivante.  Tout ceci devant les yeux des enfants qui ne voyaient absolument rien.  J'ai fait remarquer à l'amie qui m'accompagnait le manège de ce lapin énergizer.  Nous nous sommes ensuite éloigner en riant car nous avions quelques blagues adultes à échanger sur le sujet.  Je ne me souviens plus exactement ce que nous avions dit mais je l'imagine facilement.  Bref, maintenant, quand je vois des lapins je les trouve toujours aussi mignons, doux et je sais aussi qu'ils n'ont aucune pudeur.

vendredi 15 avril 2011

La corde à linge

Soleil printanier
le bruit de la corde à linge
attire deux goélands


Le bruit que font mes vieilles poulies rouillées ressemble étrangement à celui que font les goélands.  Je n'avais jamais remarqué avant.  Comme le temps est plus doux sur Montréal, j'ai décidé de faire sécher un brassé de linge sur la corde. La première fois de l'année c'est toujours une fête.  J'ai d'abord lavée la corde et déjà deux goélands se sont approchés.  En étendant le linge, ils étaient carrément en désaccord avec ma poulie.  Ils lui ont dit leurs façons de pensée. Quand les poulies se sont tues, les goélands sont partis, mais je sais qu’ils vont revenir car je ne pourrais jamais huiler la poulie du fond.  J'habite au deuxième étage et le poteau est bien trop haut.  Elles reprendront leur conversation au  prochain lavage. J'ai bien hâte d'entendre ça.


vendredi 1 avril 2011

La cabane à sucre

La cabane à sucre
après un repas copieux
ballade en traîneau

Ça faisait je ne sais plus combien d'année que nous étions allés à la cabane à sucre.   Nous avons profité du temps doux annoncé pour réserver à l'érablière au Toit Rouge avec des amis de différents horizons.  Tous se sont régalés car tout était bon, succulent même, sauf peut-être la soupe aux pois qui était un peu fade.  Pour digérer le repas nous sommes allés marcher dans le bois, mais comme il y avait encore beaucoup de neige et que le temps était doux, nous nous enfoncions jusqu'aux genoux.  Les jeunes se sont lancé des balles de neige pendant que mon chum photographiait les chevaux et que je dessinais un rapide croquis de la cabane.  Nous n'avons pas marché très loin, il y avait trop de bouette.  Nous nous sommes décidés à prendre le traîneau comme tout de monde.  Les chevaux étaient magnifiques.  De race Canadienne, ils transpiraient comme des bêtes et fumaient comme des cheminées.  Un grand bol d'air frais, ça fait toujours du bien.  J'ai raconté à ma fille que lors de sa toute première visite de cabane à sucre, alors qu'elle n'avait que deux ans, nous étions sorties avec son groupe de la garderie.  Elle avait voulu goûter l'eau d'érable à même la chaudière et elle s'était donné une douche complète.  Son habit était tellement trempé que nous l'avions mis à sécher près du feu qui brûlait sous l'évaporateur.  Il avait vite séché car il y faisait une chaleur digne de l'enfer.  Elle avait été surprise par la couche de glace qui se forme souvent sur le dessus du seau.  Lorsque la glace avait décidé de glisser, entraînant l'eau derrière elle, elle n'avait pas réussi à arrêter sa course,   Bim!  Un gros glaçon sur le menton.  Splouch! une douche sur le bedon.  Je dois bien avoir une photo de cela quelque part.  C'est sur, se sont les enfants qui profitent le plus d'une sortie à la cabane, mais je crois qu'une fois rendue, nous redevenons tous des enfants.